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Les actus du Relais de la Flamme

Vendredi 22 mars

Nathan Leverd a trouvé sa voie

Après avoir quitté le système scolaire au lycée, le natif de Reims a tâtonné, multiplié les formations avant de pousser les portes de l’École de la 2e chance Champagne-Ardenne à Charleville-Mézières. C’est là qu’il a découvert et s’est spécialisé en vente dans le prêt-à-porter et qu’il a été sélectionné par la Caisse d’Epargne Grand Est Europe pour faire partie de l’équipage du Belem qui convoiera la Flamme Olympique de Paris 2024.

« Je ne savais pas quoi faire, je n’avais pas vraiment d’idée pour mon avenir… J’étais complètement perdu ». Nathan Leverd pose des mots simples sur son parcours scolaire. « Jusqu’au collège, c’était nickel, raconte-t-il. Ensuite, j’ai fait une seconde générale mais ça ne me plaisait pas ». Il tente une formation plus technique (STI) mais là encore, la greffe ne prend pas. « Le fait de changer d’établissement ne m’a pas aidé. » En cours d’année, Nathan finit par arrêter. Il fait partie des quelques 100 000 élèves « décrocheurs » qui quittent le système scolaire sans être allé au bout. « Ce n’était pas facile à vivre parce que je n’ai que le brevet et qu’il fallait que je retrouve quelque chose. »

 

« J’ai trouvé ce que je voulais faire »

 Nathan doit batailler et s’employer. Il aspire à se former en informatique sans vraiment savoir comment y parvenir. Le jeune homme se rend alors à l’AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) où il intègre  "la promotion 16-18", un dispositif qui lutte contre le décrochage scolaire. Nathan y suit une formation de trois mois sans parvenir à décrocher un emploi ensuite. Il se rend alors à la Mission locale et l’un des conseillers l’encourage à intégrer l’École de la 2e chance de Charleville-Mézières. Là-bas, Nathan suit des cours de remise à niveau et élabore un projet d’insertion sociale et professionnelle. Surtout, il retrouve le sourire. « Pour la première fois dans mon parcours, je n’avais plus cette impression de solitude, confie-t-il. Les formateurs sont très à l’écoute. J’avais vraiment la sensation d’être accompagné et soutenu. »

 

Et ça porte rapidement ses fruits, d’autant que Nathan est vite confronté au terrain. Lors d’un premier stage, il mêle informatique et vente et découvre, justement, que la vente lui plait. « J’aime la relation client, le fait de conseiller, de promouvoir un produit, de lui donner envie de l’acheter. » Il réalise deux nouveaux stages, se spécialise davantage dans le prêt-à-porter et il retrouve le sourire. « Je suis forcément heureux : j’ai trouvé ce que je voulais faire », se réjouit-il.

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« La Flamme, un des plus beaux symboles du sport »

 L’École de la 2e chance porte bien son nom pour Nathan, très reconnaissant envers toute l’équipe éducative. C’est également par ce biais qu’on lui parle d’un stage un peu particulier avec d’autres jeunes, à bord du Belem, un programme d’insertion encouragé par Caisse d’Epargne Grand Est Europe. « Avant, je n’en avais jamais entendu parler », reconnaît-il. Il se souvient « de la longue route en bus » et puis d’une expérience « unique et incroyable ». « Être sur l’eau, avec rien autour, faire partie d’un équipage, être obligé de s’entraider… C’était franchement cool ! »

 

Nathan, qui n’était pourtant jamais monté sur un vieux gréement, est à l’aise, volontaire et s’adapte facilement. Les équipes du Belem, de la Caisse d’Epargne Grand Est Europe et de l’École de la 2e chance le constatent et s’accordent à le sélectionner pour revenir lorsque le Belem transportera la Flamme Olympique de Paris 2024.

 

« Quand on me l’a annoncé, j’étais en salle de pause en stage. J’ai mis plus de 30 secondes avant de dire quoi que ce soit, je n’arrivais pas à réaliser. » Il se fait le film dans sa tête : le voyage jusqu’en Grèce, le fait d’approcher la Flamme – « c’est un des plus beaux symboles du sport » -, la traversée en Méditerranée… « J’ai du mal à imaginer ne pas voir la terre pendant aussi longtemps », s’amuse-t-il. « Participer à cette aventure, ça donne un sentiment de confiance, de grande joie aussi. Je sais que je vais vivre quelque chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie ! »

Jeudi 1er février

Les noms des porteurs de la Flamme Olympique dévoilés !

Au total au niveau national, 500 futurs porteurs individuels de la Flamme Olympique et de la Flamme Paralympique ont été sélectionnés par les Caisses d’Epargne parmi les 34 759 personnes qui avaient partagé, sur une plateforme dédiée, leur parcours de vie inspirant, tel que leur engagement en faveur d’une société plus solidaire et inclusive, leurs initiatives pour la protection de l’environnement, leurs actions innovantes ou liées au sport.

Les 360 éclaireurs qui composent les 15 relais collectifs des Caisses d’Epargne au cœur des

territoires seront des ambassadeurs des grandes causes historiques défendues par la marque. Parmi elles, le sport et particulièrement la pratique féminine, la coopération, la solidarité, l’inclusion, le logement…

 « La Caisse d’Epargne Grand Est Europe est fière de permettre à celles et ceux qui font briller notre territoire par leur engagement, de porter la Flamme Olympique et la Flamme Paralympique de Paris 2024 », rappelle Bruno Deletré, président du Directoire de la Caisse d'Epargne Grand Est Europe.

Découvrez les premiers éclaireurs CEGEE

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